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ASIE DU SUD-EST

  • Photo du rédacteur: eSpace Coworking
    eSpace Coworking
  • 14 mai 2018
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 16 mai 2018

Durant les trois dernières décennies l'ASEAN a connu une croissance moyenne de 5%, et les prévisions de l'OCDE tablent sur la poursuite d'une croissance forte en Asie du Sud-Est, estimée à 5,6% pour la période 2015-2019


Réalisé en coopération avec les Conseillers du Commerce Extérieur de Singapour, Entrepreneurs d'Asie et avec l’aimable participation de Son Excellence l’Ambassadeur des Philippines à Paris, Ma. Theresa P. LAZARO.


UNE RÉGION EN FORTE CROISSANCE


VUE GÉNÉRALE DE L'ÉCONOMIE (PIB, CROISSANCE)


Si les dix pays membres (IndonésieThaïlande – Malaisie – SingapourPhilippinesVietnam – Myanmar – Cambodge – Brunei – Laos) de l'Association des Nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) ne formaient qu'une seule nation, ils constitueraient la 7ème plus grande économie mondiale, dépassant le Brésil, avec un PIB combiné s'élevant à près de 2.500 milliards USD en 2014.

Durant les trois dernières décennies, la zone a connu une croissance moyenne de 5%, et de nombreux pays sont passés du statut d'économie à faibles revenus à celui d'une économie à revenus moyens. Par exemple, le PIB de la Malaisie a été multiplié par trois depuis la crise asiatique de 1997, tandis que celui du Vietnam a quintuplé en seulement une décennie. Les prévisions de l'OCDE tablent sur la poursuite d'une croissance forte en Asie du Sud-Est, estimée à 5,6% pour la période 2015-2019.

Les disparités de niveaux de développement sont cependant grandes entre les différentes économies de l'ASEAN. En comparaison avec le PIB par habitant en France en termes de PPA, celui de Singapour représente plus que le double, tandis que celui du Cambodge est douze fois inférieur. Les taux de croissance varient également en fonction des pays. Les économies “matures” à hauts revenus comme Singapour (2,9% de croissance en 2014) ont une croissance plus faible que les économies en voie de “rattrapage” comme le Myanmar, le Laos et le Cambodge, lesquels affichent un taux de croissance élevé (allant de 7% à 7,7%).

Malgré la diversité de la région, les membres de l'ASEAN possèdent globalement de solides fondements économiques. La plupart des pays bénéficient d'un faible taux de chômage (allant de 0,3% au Cambodge à 6,4% aux Philippines), d'échanges commerciaux dynamiques et d'une certaine stabilité politique. Par ailleurs, les grandes économies—c'est-à-dire la Malaisie, l'Indonésie et les Philippines—ont mis en place avec succès des plans de développement économique nationaux. Certains pays connaissent des épisodes de crise, tels que les Philippines régulièrement balayées par les typhons (à Haiyan en 2013) et la Thaïlande touchée par une crise politique et victime d'un coup d'état en 2014. Néanmoins, ces deux pays font preuve d'une grande capacité à rebondir rapidement.

ENVIRONNEMENT DES AFFAIRES ATTRACTIF


L'intégration régionale, source de croissance de la zone, connaît des avancées : la Communauté Economique de l'ASEAN (AEC) devrait être créée cette année. L'AEC vise à établir un marché et une base de production communs de manière à renforcer le commerce intra-régional et à faciliter la création d'entreprises dans la zone. Singapour se maintient à la première place du classement Doing Business de la Banque mondiale depuis huit ans et six des dix pays de l'ASEAN figurent parmi les 50 pays les plus aptes à l'anticipation et la gestion des changements selon l'index élaboré par KPMG.

La zone abrite le marché de consommation à croissance la plus rapide du monde. Les grandes puissances telles que la Chine, les Etats-Unis et l'Inde se livrent à une lutte d'influence au sein de la zone pour y assoir leur présence, et parallèlement les pays associés rivalisent de mesures visant à attirer les investisseurs. En 2010-2013, les flux d'Investissements directs étrangers (IDE) en intra-ASEAN ont augmenté de 25% par an en moyenne et les flux d'IDE en provenance de pays hors-ASEAN de 13% par an.

DÉFIS À VENIR


Le ralentissement de l'économie chinoise, premier partenaire commercial de la zone, la chute des prix des matières premières, la dépréciation des monnaies asiatiques face au dollar américain et la hausse attendue des taux d'intérêts aux Etats-Unis sont des défis pour les pays de l'ASEAN.

De plus, le développement des infrastructures (énergie, transport) n'a pas suivi la croissance économique. Les cadres réglementaires sont souvent changeants, les droits de propriété intellectuelle parfois peu appliqués, les modèles de développement manquent d'inclusion sociale et de durabilité. En outre, les coûts des douanes, frais de port, transport intérieur et autres frais d'import/export sont 24% plus élevé en ASEAN qu'en Chine. Le risque de désastres naturels est toujours présent, la région étant située dans une zone de forte activité sismique et cyclonique.

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